white pedophile on cameroun

Cela fait quatre ans qu’il abusait des enfants pendant les cours de répétition et après les entraînements de football.

Jonas Watsok, 32 ans, enseignant au collège de l’Ethique éducative de Bafoussam, à l’Ouest du Cameroun, séjourne depuis la mi-journée du vendredi 15 mai 2009 dans les cellules de la brigade territoriale de Bafoussam. Il y a été conduit à la suite d’une plainte collective rédigée et signée de 72 parents. Ces derniers reprochent à Jonas Watsok d’avoir sodomisé leurs enfants, tous des garçons, pendant les séances d’entraînements de football et les cours de répétitions.

Au nombre des plaignants figurent Marie Mbou (un enfant) et Pascal Fossie (deux enfants) dont les progénitures ont été abusés par le présumé violeur. Des témoignages de certaines victimes, relayés par des médias locaux, c’est très souvent pendant les périodes d’examens que Jonas Watsok intensifie ses pratiques, sous prétexte qu’il va les aider à réussir à leurs examens. Aux jeunes footballeurs qu’ils entraînaient, il promettait de faire d’eux de grands footballeurs à la dimension de Samuel Eto’o fils.


Aveux

“L’enfant m’a confirmé que son coach le prenait chaque fois par l’anus et lui donnait parfois de l’argent, 500 francs, tout en lui disant que s’il le dit à quelqu’un, il va mourir. Au départ il ne voulait pas me dire la vérité. C’est quand je lui ai fait savoir que s’il ne me disait pas il allait mourir qu’il a tout avoué”, conte péniblement Marie Mbou. Plusieurs autres parents sont dans la même situation que cette maman éprouvée.
“Quand il nous amène dans la chambre il demande d’abord de faire le cochon déshabillé et après il éteint la lumière”, se souvient une autre victime. Finalement, c’est à cause des douleurs atroces d’un des enfants abusés sexuellement que le pot aux roses sera découvert. A en croire une source crédible à la brigade territoriale, Jonas Watsok aurait déposé une lettre de reconnaissance dans laquelle il avoue avoir signé, avec son gourou, un pacte pour cinq ans et que c’est depuis quatre ans déjà qu’il fait ce genre de pratiques sur les enfants. En attendant d’être fixé sur son sort au terme de la procédure enclenchée, le mis en cause continue de séjourner dans les cellules de la Brigade territoriale de Bafoussam.



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